Le temps des fêtes avait pour moi des allures de campagne électorale. Il me fallait parler beaucoup, sourire. Vendre, en quelque sorte, l'idée que mes récents choix sont bénéfiques pour tout le monde. Me vendre l'idée à moi-même, peut-être. Heureusement, j’aime fredonner des cantiques de Noël ; ça me permet de clore une discussion et de rester dans le ton. Au cinéma, on entend la musique enterrer graduellement la voix des personnages jusqu’à utiliser tout l’environnement sonore. C’est un code qui signifie : etcétéra, etcétéra. Économie de temps. Dans la réalité de mes partys de Noël cette année, ce procédé fonctionnait à merveille.
Le seuil psychologique collectif de la première tempête de neige a été franchi puisque, comme à chaque année, j’ai vu un homme entrer dans un café en haletant exagérément, toussant et reniflant, jetant des regards exaspérés et complices, langue sortie, aux autres clients. Quelques flocons dans son pare-brise et il semble avoir été happé et soufflé dans le café par la charrue à neige. C’est lui qui a sonné le début de l’hiver et libéré sur la ville une odeur de garde-robe de cèdre.
Cette année, ça sent plutôt la crise. Des gens qui errent dans leur manteau de l'an dernier – d’où, sérieusement, l’odeur de cèdre – et des drapeaux du Canadien servis à toutes les sauces. Remède numéro un pour adoucir les symptômes de la crise financière : se perdre dans la religion du hockey, faute de mieux, puisque Martin Matte affiche complet jusqu’en 2012. (Suffit ; ces commentaires non-exportables sur l’actualité québécoise vieilliront affreusement.) Bref, nous sommes dans l'épisode ''Je porte un chandail du Canadien pour aller au bureau et tout le monde l'accepte'' de l'année et enfin, ma drogue à moi est de retour; c'est le lancement de la nouvelle saison télé. Après un permier Noël sobre, les exigences sont élevées.
Chercher, chercher quelqu'un comme toi, avec un p'tit ''je ne sais quoi''...
Le seuil psychologique collectif de la première tempête de neige a été franchi puisque, comme à chaque année, j’ai vu un homme entrer dans un café en haletant exagérément, toussant et reniflant, jetant des regards exaspérés et complices, langue sortie, aux autres clients. Quelques flocons dans son pare-brise et il semble avoir été happé et soufflé dans le café par la charrue à neige. C’est lui qui a sonné le début de l’hiver et libéré sur la ville une odeur de garde-robe de cèdre.
Cette année, ça sent plutôt la crise. Des gens qui errent dans leur manteau de l'an dernier – d’où, sérieusement, l’odeur de cèdre – et des drapeaux du Canadien servis à toutes les sauces. Remède numéro un pour adoucir les symptômes de la crise financière : se perdre dans la religion du hockey, faute de mieux, puisque Martin Matte affiche complet jusqu’en 2012. (Suffit ; ces commentaires non-exportables sur l’actualité québécoise vieilliront affreusement.) Bref, nous sommes dans l'épisode ''Je porte un chandail du Canadien pour aller au bureau et tout le monde l'accepte'' de l'année et enfin, ma drogue à moi est de retour; c'est le lancement de la nouvelle saison télé. Après un permier Noël sobre, les exigences sont élevées.
Chercher, chercher quelqu'un comme toi, avec un p'tit ''je ne sais quoi''...
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