Depuis que je ne fais plus la fête, le dimanche est une journée comme les autres. Plus jamais de hang over, plus de récapitulation ardue des événements de la veille, plus de messages textes compromettants dans les archives de mon cellulaire, envoyés ou reçus. Il y a, bien sûr, la messe à la télé et les cloches de l'église voisine qui sonnent - timides indications hebdomadaires, pour ceux qui n'ont pas reçu l'appel, qu'il est peut-être encore temps d'être sauvés - qui m'indiquent que c'est bel et bien dimanche. Mais depuis que je ne m'égare plus dans les excès, je les aime, les dimanches. Ils ne signifient plus les journées de repentir. Ils signifient la fin des samedis soirs, surtout.
Mais il faut bien compenser quelque part. À la fin du documentaire Britney: For the Record, Britney Spears avoue, les larmes aux yeux, qu'elle trouve sa vie monotone et routinière. Que ce qu'elle trouve le plus difficile, c'est de refaire la même chose à chaque jour. On la voit au retour de sa perte de contrôle, littéralement harcelée par les paparazzis, se promener dans une boutique, cachée derrière un drap. Et elle trouve sa vie ennuyante à mourir. Je la crois. Ressentir un besoin si précis, si intense et ne pas réussir, malgré le succès et l'abondance, à le combler, rend tout le reste un peu fade. Les attentes sont placées à un niveau difficile à imaginer, mais ce sont les mêmes attentes. La vitesse à laquelle vont les choses finit par diluer le besoin et le rendre flou. Ce qui la différencie des autres, c'est ce niveau excessivement élevé d'attentes, c'est sa rage de ne pas passer à côté, pas le fait qu'elle soit capable de chanter et danser dans un vidéoclip sexy.
Bon. Je n'avais pas du tout l'intention d'humaniser Britney ce matin, mais plutôt de vous dire qu'aujourd'hui, alors que tout Montréal relève de brosse, je me drogue à l'idée que vous êtes maintenant plusieurs à me lire, dont certaines personnalités connues (ha ha! je n'en demandais pas tant), et qu'en terme de compensation, je pouvais difficilement trouver mieux.
Mais il faut bien compenser quelque part. À la fin du documentaire Britney: For the Record, Britney Spears avoue, les larmes aux yeux, qu'elle trouve sa vie monotone et routinière. Que ce qu'elle trouve le plus difficile, c'est de refaire la même chose à chaque jour. On la voit au retour de sa perte de contrôle, littéralement harcelée par les paparazzis, se promener dans une boutique, cachée derrière un drap. Et elle trouve sa vie ennuyante à mourir. Je la crois. Ressentir un besoin si précis, si intense et ne pas réussir, malgré le succès et l'abondance, à le combler, rend tout le reste un peu fade. Les attentes sont placées à un niveau difficile à imaginer, mais ce sont les mêmes attentes. La vitesse à laquelle vont les choses finit par diluer le besoin et le rendre flou. Ce qui la différencie des autres, c'est ce niveau excessivement élevé d'attentes, c'est sa rage de ne pas passer à côté, pas le fait qu'elle soit capable de chanter et danser dans un vidéoclip sexy.
Bon. Je n'avais pas du tout l'intention d'humaniser Britney ce matin, mais plutôt de vous dire qu'aujourd'hui, alors que tout Montréal relève de brosse, je me drogue à l'idée que vous êtes maintenant plusieurs à me lire, dont certaines personnalités connues (ha ha! je n'en demandais pas tant), et qu'en terme de compensation, je pouvais difficilement trouver mieux.
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