Il n'y a rien de vrai dans l'écriture, à part le fait que c'est de l'écriture. Ça, c'est de moi. Ça mérite d'être peaufiné mais bon, les phrases d'introduction m'ennuient et sont ma faiblesse d'artiste. C'est un peu comme quand Garou fait rimer le mot ''perdre'' avec le mot ''perdre'' dans la chanson Jusqu'à me perdre. Il ne se félicite pas après s'être relu, mais il se résigne et passe au deuxième couplet. D'après moi, les refrains l'ennuient et sont sa faiblesse à lui.
J'en suis venue à cette révélation (sur l'absence de réalité dans l'écriture, pas sur la pauvreté de la rime de Garant) lorsqu'on me questionna sur l'importance de la fiction dans ce blog. Tout est fiction dans ce blog, puisque c'est de l'écriture. Pour qu'il y ait un semblant de réalité, il faudrait que Georges-Hébert Germain me suive au quotidien et, jouant au sténo et laissant chez lui son filtre analytique - qui éloignerait de nous toute objectivité - qu'il copie/colle mes faits, gestes et paroles sur papier. Si un croqueur d'audience (celui qui dessine les croquis lors d'un procès) était disponible, nous possèderions les conditions gagnantes pour générer une œuvre à peu près réaliste.
Encore là, il s'agirait davantage de la réalité de Georges-Hébert (c'est son prénom) que de la mienne, puisque, me connaissant, je m'amuserais à lui cacher la vérité et à le mener sur des fausse pistes en lui disant, par exemple: ''Vous savez, M. Germain, je porte une perruque et je sens qu'elle va décoller...'' ou, plus simplement: ''Burp! Que j'ai mal à l'estomac aujourd'hui!'' alors que c'est faux et qu'il serait impossible pour lui de vérifier. Mentir à son biographe, voilà un fantasme à ma mesure! Livre que j'intitulerais: ''Ma vie ou Ce que j'ai fait gober à Georges-Hébert''.
La satisfaction, ensuite, d'assister au lancement d'une biographie parsemée de mensonges anodins et de débuts de phrases du genre : ''Par un matin où son estomac faisait des siennes, etc.'' Je pourrais mourir en paix.
Tout ce qui est écrit ici, donc, est une invention, puisque rien dans la vie ne ressemble à une syntaxe de phrase et à un choix de vocabulaire. Mais pour répondre à la vraie question, non, je ne porte pas de perruque, mais une amie à moi prévoit sérieusement s'en procurer une et je me suis approprié son flash sans hésitation, sous prétexte que nous sommes ici en situation de fiction.
Commentaires à emmahblogue@live.ca
J'en suis venue à cette révélation (sur l'absence de réalité dans l'écriture, pas sur la pauvreté de la rime de Garant) lorsqu'on me questionna sur l'importance de la fiction dans ce blog. Tout est fiction dans ce blog, puisque c'est de l'écriture. Pour qu'il y ait un semblant de réalité, il faudrait que Georges-Hébert Germain me suive au quotidien et, jouant au sténo et laissant chez lui son filtre analytique - qui éloignerait de nous toute objectivité - qu'il copie/colle mes faits, gestes et paroles sur papier. Si un croqueur d'audience (celui qui dessine les croquis lors d'un procès) était disponible, nous possèderions les conditions gagnantes pour générer une œuvre à peu près réaliste.
Encore là, il s'agirait davantage de la réalité de Georges-Hébert (c'est son prénom) que de la mienne, puisque, me connaissant, je m'amuserais à lui cacher la vérité et à le mener sur des fausse pistes en lui disant, par exemple: ''Vous savez, M. Germain, je porte une perruque et je sens qu'elle va décoller...'' ou, plus simplement: ''Burp! Que j'ai mal à l'estomac aujourd'hui!'' alors que c'est faux et qu'il serait impossible pour lui de vérifier. Mentir à son biographe, voilà un fantasme à ma mesure! Livre que j'intitulerais: ''Ma vie ou Ce que j'ai fait gober à Georges-Hébert''.
La satisfaction, ensuite, d'assister au lancement d'une biographie parsemée de mensonges anodins et de débuts de phrases du genre : ''Par un matin où son estomac faisait des siennes, etc.'' Je pourrais mourir en paix.
Tout ce qui est écrit ici, donc, est une invention, puisque rien dans la vie ne ressemble à une syntaxe de phrase et à un choix de vocabulaire. Mais pour répondre à la vraie question, non, je ne porte pas de perruque, mais une amie à moi prévoit sérieusement s'en procurer une et je me suis approprié son flash sans hésitation, sous prétexte que nous sommes ici en situation de fiction.
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