Le doute est un état qu'il est plus approprié de vivre en solitaire. Surtout si l'on est une figure publique, une tête dirigeante ou pire, les deux. À ma connaissance, personne n'est forcé de faire de la politique; je sais que c'est un domaine exécrable, aux conditions totalement ingrates. Mais on ne naît pas avec un mandat de ministre comme on naît avec une tache de vin.
Pas de pitié, donc. La tergiversation publique d'un politicien est aussi fatale qu'une entrée ratée d'un membre de la famille Dion sur un classique de Nicole Martin. Lorsque, ce matin, j'apprends que Christine St-Pierre hésite à mettre en application le retrait de la TVQ sur les produits culturels québécois, je l'imagine en habit d'après-ski à côté du foyer, à bavarder culture et peser légèrement le pour et le contre avec un couple d'amis autour d'une bouteille de vin, juste avant de téléphoner aux médias, un peu pompette, pour leur annoncer qu'elle n'est plus certaine de l'idée. Un raisonnement à peine entamé en se roulant un bâton de tire sur neige.
Peut-on, s'il-vous-plaît, être épargnés des réflexions de madame et être avisés lorsque la décision sera finale? Donner au public le temps d'avoir une opinion là-dessus est la meilleure façon de le rendre mécontent de l'issue, quelle qu'elle soit. Pas besoin d'une formation en politique pour savoir ça.
Madame hésite. Évidemment qu'elle hésite. Heureusement. Elle a choisi de passer sa vie à prendre des décisions déterminantes pour la communauté. Je ne veux pas être au courant des difficultés qu'elle rencontre avant d'être en mesure de trancher. C'est vrai que son métier est pénible; les joueurs de hockey divertissent les gens et gagnent des dizaines de fois son salaire.
Pas de pitié, donc. La tergiversation publique d'un politicien est aussi fatale qu'une entrée ratée d'un membre de la famille Dion sur un classique de Nicole Martin. Lorsque, ce matin, j'apprends que Christine St-Pierre hésite à mettre en application le retrait de la TVQ sur les produits culturels québécois, je l'imagine en habit d'après-ski à côté du foyer, à bavarder culture et peser légèrement le pour et le contre avec un couple d'amis autour d'une bouteille de vin, juste avant de téléphoner aux médias, un peu pompette, pour leur annoncer qu'elle n'est plus certaine de l'idée. Un raisonnement à peine entamé en se roulant un bâton de tire sur neige.
Peut-on, s'il-vous-plaît, être épargnés des réflexions de madame et être avisés lorsque la décision sera finale? Donner au public le temps d'avoir une opinion là-dessus est la meilleure façon de le rendre mécontent de l'issue, quelle qu'elle soit. Pas besoin d'une formation en politique pour savoir ça.
Madame hésite. Évidemment qu'elle hésite. Heureusement. Elle a choisi de passer sa vie à prendre des décisions déterminantes pour la communauté. Je ne veux pas être au courant des difficultés qu'elle rencontre avant d'être en mesure de trancher. C'est vrai que son métier est pénible; les joueurs de hockey divertissent les gens et gagnent des dizaines de fois son salaire.
Si elle voulait la paix, elle aurait pu choisir d'être chef-cuisinière dans une cafétéria d'école secondaire, elle aurait eu le droit d'hésiter un midi entre le spaghetti bolognaise et les cannellonis et elle aurait pu faire de l'après-ski tranquille le dimanche après-midi.
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