1 avril 2009

Histoire de poisson

Je n'aime pas les animaux domestiques parce que je pense qu'ils n'ont pas d'affaire dans nos maisons mais autrement, je les respecte. D'ailleurs, je ne les mange pas. Je les aime bien au milieu des champs, dans la forêt ou dans le National Geographic. Et à Télé-Québec, le dimanche après-midi. Combien de hang over passés à observer les rites de la Harpie.

C'est simple, je n'aime pas les animaux à qui l'on parle, que l'on habille et que l'on castre. Je n'aime pas les propriétaires d'animaux, finalement. Je n'ai absolument rien à dire à un chat, tout comme je n'aurais rien à dire à un soldat ou à une fille de dix-huit ans qui sort avec un aîné millionnaire. Question de personnalité. Nous ne vivons pas dans le même monde et n'avons, je crois, rien à nous apprendre.

Cela dit, certains ont choisi pour métier de capturer des images d'animaux. C'est un choix qui m'intrigue mais qui me fascine. Ils passent leur vie à imaginer des stratégies pour immortaliser sur pellicule un chacal qui nourrit ses petits ou une veuve noire qui ne fait rien à part être une veuve noire, donc qui menace de les tuer. On parle souvent de Guillaume Lemay-Thivierge qui est malade! parce qu'il saute en parachute. Justement, il a un parachute.

Un certain caméraman s'est fait littéralement croquer par un requin en essayant de lui fixer une caméra à l'aileron. Allons, chacun son métier. Toi, caméraman. Lui, requin.

Mais, à l'exception de ce dernier, je les comprends. Certains ont été piétinés par des hippopotames, d'autres ont attrapé des maladies incurables en se faisant mordre par un poisson louche, mais ils ont une vie absolument palpitante. Saviez-vous que l'aigle Harpie peut facilement se débarrasser d'un caméraman solidement attaché à un arbre de 70 pieds qui pense être bien caché derrière du feuillage? On repère assez vite celui des deux qui n'a pas d'ailes.

Quand on pense que certains meurent d'ennui.

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