Par une chance inespérée, je n'ai pas vu passer l'hiver. Il faut dire que j'étais en accord avec l'hiver, cette année. Quand tout est gelé, tout est arrêté et on a le temps de penser. Ce qui pèse au mois de mars, c'est la chaleur intérieure qui revient et qui ne concorde pas avec la température. On a l'impression de tirer une charge, on ne se peut plus de retourner aux tam-tams le dimanche.
Bien sûr que non, je ne vais pas aux Tam-tams du Mont-Royal le dimanche. Je n'ai jamais eu besoin d'un prétexte musical bas de gamme pour me péter la face en plein jour. J'irai encore moins à jeun. C'est que, depuis que ''Tam-tams du Mont-Royal'' porte une majuscule sur Wikipédia, je l'utilise comme référence estivale.
J'étais en accord avec l'hiver parce que le froid était installé en moi depuis juin. Le décor extérieur soudainement faisait du sens. La pression est moins élevée, l'hiver. On pardonne tout au facteur, on utilise tous nos congés de maladie, on avale sans raison de plus grosses portions, comme si l'on se devait de faire des réserves pour chasser durant des heures, combattre les ennemis d'une main et construire un abri de l'autre. C'est pourtant fini, ce temps-là.
J'avais le loisir de ne pas retourner les appels de fantaisie. Maintenant, avec le retour du soleil, les gens recommenceront à avoir des idées de plaisirs en groupe. J'espère qu'ils auront raison et que je pourrai les suivre. Pas le dimanche, mais les autres jours.
J'ignore comment je me comporterai, avec toutes les libertés acquises depuis un an, au milieu d'une saison plus libre et plus permissive que moi. Peut-être me retrouvera-t-on, survoltée, sur un char allégorique en plein Festival Juste pour Rire?
Bien sûr que non, je ne vais pas aux Tam-tams du Mont-Royal le dimanche. Je n'ai jamais eu besoin d'un prétexte musical bas de gamme pour me péter la face en plein jour. J'irai encore moins à jeun. C'est que, depuis que ''Tam-tams du Mont-Royal'' porte une majuscule sur Wikipédia, je l'utilise comme référence estivale.
J'étais en accord avec l'hiver parce que le froid était installé en moi depuis juin. Le décor extérieur soudainement faisait du sens. La pression est moins élevée, l'hiver. On pardonne tout au facteur, on utilise tous nos congés de maladie, on avale sans raison de plus grosses portions, comme si l'on se devait de faire des réserves pour chasser durant des heures, combattre les ennemis d'une main et construire un abri de l'autre. C'est pourtant fini, ce temps-là.
J'avais le loisir de ne pas retourner les appels de fantaisie. Maintenant, avec le retour du soleil, les gens recommenceront à avoir des idées de plaisirs en groupe. J'espère qu'ils auront raison et que je pourrai les suivre. Pas le dimanche, mais les autres jours.
J'ignore comment je me comporterai, avec toutes les libertés acquises depuis un an, au milieu d'une saison plus libre et plus permissive que moi. Peut-être me retrouvera-t-on, survoltée, sur un char allégorique en plein Festival Juste pour Rire?
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