Il n'y a rien de plus insultant que de se faire observer depuis le confort. Et rien de plus rassurant que d'observer les autres depuis le confort. C'est un cercle vicieux, un énorme engrenage aussi puissant que les éléments, qui s'amuse à nous faire passer de la complaisance au doute, de la critique sans fondement à l'auto-démolition, pour nous garder bien en vie.
C'est pourquoi la plupart des gens qui entrent dans un nouveau lieu ne peuvent s'empêcher de dévisager les autres. Pour savoir tout de suite de quel côté de la poulie ils se trouvent. Par exemple, j'entre au théâtre et je me demande: ''Suis-je dans la catégorie ''trop habillée''? Mon Dieu, oui! Pourtant, j'aurais cru... Ah! C'est que je suis aussi dans la catégorie ''en retard'', donc en compagnie des gens qui n'ont pas pu se forcer.''
Ces informations recueillies, je devrai attendre l'entracte pour savoir si je jugerai ou serai jugée.
(À noter que, dans le cas ci-haut, je me suis mise en scène par simple politesse. Je ne suis jamais ni trop habillée, ni en retard. Au théâtre, pour être honnête, je n'ai aucune idée duquel côté de l'engrenage je me trouve, trop concentrée que je suis à chercher de l'inspiration pour mon blog. Pour le savoir, je devrais consulter un autre spectateur qui analyse peut-être le public en même temps que moi. Nous pourrions passer le reste de notre vie ensemble...)
Sur une terrasse, l'été, une jeune femme tout en confort, accrochée à son verre, à son push up bra et à son cercle d'ami fade, se permet de cruelles allusions à votre égard. D'un simple coup d'œil, elle vous renvoie de vous une image grotesque, sans même vous connaître. Certaines sont vraiment fortes à ce jeu. Les cosméticiennes, entre autres. Réconfortez-vous; pas plus tard qu'hier, deux saisons plus tard, j'ai vu la même fille perdre pied sur la première marche de l'escalier du Mont-Royal. Amputée de ses amis fadasses, le push up bra dans le menton, elle est simplement entrée du mauvais côté de l'engrenage. Dans l'Encyclopédie des expressions françaises, on appelle ça le retour du balancier.
C'est pourquoi la plupart des gens qui entrent dans un nouveau lieu ne peuvent s'empêcher de dévisager les autres. Pour savoir tout de suite de quel côté de la poulie ils se trouvent. Par exemple, j'entre au théâtre et je me demande: ''Suis-je dans la catégorie ''trop habillée''? Mon Dieu, oui! Pourtant, j'aurais cru... Ah! C'est que je suis aussi dans la catégorie ''en retard'', donc en compagnie des gens qui n'ont pas pu se forcer.''
Ces informations recueillies, je devrai attendre l'entracte pour savoir si je jugerai ou serai jugée.
(À noter que, dans le cas ci-haut, je me suis mise en scène par simple politesse. Je ne suis jamais ni trop habillée, ni en retard. Au théâtre, pour être honnête, je n'ai aucune idée duquel côté de l'engrenage je me trouve, trop concentrée que je suis à chercher de l'inspiration pour mon blog. Pour le savoir, je devrais consulter un autre spectateur qui analyse peut-être le public en même temps que moi. Nous pourrions passer le reste de notre vie ensemble...)
Sur une terrasse, l'été, une jeune femme tout en confort, accrochée à son verre, à son push up bra et à son cercle d'ami fade, se permet de cruelles allusions à votre égard. D'un simple coup d'œil, elle vous renvoie de vous une image grotesque, sans même vous connaître. Certaines sont vraiment fortes à ce jeu. Les cosméticiennes, entre autres. Réconfortez-vous; pas plus tard qu'hier, deux saisons plus tard, j'ai vu la même fille perdre pied sur la première marche de l'escalier du Mont-Royal. Amputée de ses amis fadasses, le push up bra dans le menton, elle est simplement entrée du mauvais côté de l'engrenage. Dans l'Encyclopédie des expressions françaises, on appelle ça le retour du balancier.
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